mardi 8 avril 2014

La faute à Toto









































L´étrange sport des transports


Bon, j´ai trouvé un cyber digne de ce nom, avec un bon casque et les Stones, alors voici ... un résumé des épisodes précédents.
Les copains de Mahajo m´avait parlé de Jericoacoara, petit bijou de nature difficile d´accés, idéal pour un type comme moi qui cherche la contemplation et l´inspiration (ainsi que la mer). Donc apres Belem la bruyante, j´ai fait une douzaine d´heures de bus sur une route réputée dangereuse a cause des pirates, ce qui ne m´a pas empeché de dormir tout en maudissant la clim´ abondante. Ha oui, les Brésiliens sont des malades du frais. Rien que les bieres sont toutes servies dans des ´´condoms´´, contenant en plastique censé garder la froideur. Arrivé a Sao Luis, capitale du reggae (youpi), sans meme la tete dans le cul, il a fallu prendre un bus public. Je vous raconte pas la galere quand on a un grand sac et une tete de blanc.
J´ai passé 3 jours dans cette ville qui, comme les autres, ne m´a pas trop plu. L´ambiance tourne a la parano des que la nuit tombe. Tout le monde dit de prendre un taxi, de ne pas marcher seul etc.. C´est vrai qu´il y a quelques cramés au crack un peu partout, et qu´ils ont pas l´air de rigoler, mais sans etre inconscient et avec une attitude de respect, j´en ai croisé plus d´un qui m´a souhaité le bonjour.
Donc, apres 3 jours chez un couchsurfer sympa, et quelques virées plages et bars, me voila en chemin pour Barreirinhas, derniere ville avant le parc des Lençois (pour moi qui suis Lillois ..). De La, j´ai pris un pick up amenagé et surpeuplé pour rejoindre Atins, petit village de pecheurs réputé tranquille. Route, heu pardon, piste chaotique en sable, ´flaques´ d´eau d´un metre de profondeur, de plusieurs dizaines de long. Génial !
3 jours a Atins, a déambuler sur la plage déserte, a grimper dans les dunes, a sauter dans des lagons d´eau de pluie et a me répéter que ´´putain c´est beau´´.
Je suis ensuite retourné a Barreirinhas sans trop savoir quoi y faire et un chauffeur de jeep me propose d´aller a Paulino Neves, ce qui me rapprochait de ma destination finale (tres mauvais film,soit dit en passant). Cette fois on a toute la place qu´on veut (nous ne sommes que 4), et la piste vaut le détour (meme si elle est on ne peut plus directe, hahaha). On traverse quelques villages, des grandes prairies, des dunes, des ponts en allumettes, le tout avec des gens sympas et des anes qui nous regardent. Une fois au bled d´arrivée, il faut traverser un pont en rénovation, c´est a dire a pied sur une poutre de 25cm de large, trop facile.
Des gens sympas me proposent un ´´carona´´ (transport gratuit) pour Tutoia, d´oú je prendrais un énieme bus pour Parnaiba. J´en profiterais pour me reposer un peu dans une pension minable mais tenue par des nanas chouettes. Au petit jour, un bus pour Camocim, un stop jusque Jijoca et enfin un camion amenagé de banquettes pour Jericoacoara, eldorado des surfeurs